Beauvais, le 21 juin 2006
Beauvais, l'Ouvre-boîte, le 8 décembre 2006
Si je vous dis Laulo, Rémi, Benziz, Dawed, Jojo, Pépito, R1 Wallace et Zébulon, inutile de me répondre Marcel, Robert, Lucien, André, Camille, Michel, David, Arnaud. Il s’agit, en fait, des huit membres des Hurlements d’Léo. Ces Bordelais écument, depuis plus de dix ans, les scènes des quatre coins du monde (Pays de l’Est, Russie, Japon, USA, Canada…) et du 28 décembre 2006 au 14 janvier 2007, ils assureront même 15 dates australiennes.
Vendredi 8 décembre, leur périple musical s’est arrêté à l’Ouvre-Boîte de Beauvais où ils ont pu montrer tout leur talent grâce à une instrumentation variée : guitare, violon, batterie, contrebasse, accordéon, piano et une section cuivre omniprésente : saxo, trombone, trompette.
Pour l’anecdote, il y a 3 ou 4 ans, leur concert en ce même lieu avait été annulé avec à l’appui l’arrêt de travail de Laulo scotché sur la salle de la salle de spectacle. Debout sur le Zinc avait pu remplacer le groupe au pied levé ce soir là (une très heureuse découverte). Il y a six mois, le scénario a failli se renouveler en raison de soucis guibolesques de Laulo mais la prestation avait néanmoins été assurée à 7, le charismatique R1 Wallace, accompagné sur quelques titres de Benziz, ayant assuré le show. Beauvais, ville noire pour la voix principale des HDL ? Non, le public isarien a enfin pu voir la formation au grand complet. Quelle pêche, quel bonheur, la grande classe quoi ! Quoi que différentes, les deux prestations beauvaisiennes des Hurlements d’Léo méritaient le détour et je ne peux qu’encourager les lecteurs de cet article à se précipiter vers les 4 albums studio, le live ainsi que l’album commun avec les Ogres de Barback, Un air, deux familles.
Voici les premières photos du concert
Fête de la musique à Beauvais, le 21 juin 2006
Bachibouzouk, Adeline
Bachibiuzouk, Marco
Louis Bertignac
Vendredi dernier (19 mai) l'Elispace de Beauvais accueillait, pour la première fois, Cali, pour un concert de folie. Le groupe Amok ouvrit la soirée à la surprise générale. Seuls les auditeurs de Ouï FM avaient pu entendre la veille que les 4 joyeux drilles de ce groupe faisaient les premières parties de Cali au Zénith de Lille et à l'Elispace de Beauvais. Le chanteur, Christophe Crénel est animateur sur cette radio et présenta, il y a quelques années, sur M6, l'émission "Plus vite que la musique". Leur pop-rock a été apprécié à juste titre (j'ai d'ailleurs acheté leur album en me le faisant dédicacer au passage).
Cali, quant à lui, nous a fait un concert marathon de 3 heures chantant tour à tour les chansons de ses deux albums. Sa prestation ne peut rester que dans les mémoires et il n'est pas courant pour le public de cette salle de voir passer "son" chanteur à bout de bras de la scène au projecteur qui se trouvait en haut des gradins (c'est pas Frédéric François ou Franck Michael qui auraient fait ca ! :-). Je comprend pourquoi Cali se revendique du groupe Dionysos et possède des liens particuliers avec son chanteur Mathias. Ils sont aussi fou l'un que l'autre. La prestation a été impeccable et les versions sur scène sont proche des chansons des albums.
Mais peut-être vous êtes vous demandé à la lecture de ces lignes comment peut-on tenir 3 heures de concert avec seulement deux albums au compteur. C'est ici que j'apporte un bémol à mon engouement pour ce concert. Effectivement, Cali est proche de son public et prend son pied sur scène mais cela prend parfois des tournures lancinantes du style "je suis une star applaudissez moi encore". Le pétage de plomb et la grosse tête ne sont pas loin.
Ne changez rien Monsieur Cali à vos chansons et votre musique mais gare à ne pas lasser votre public sur scène en n'en faisant un peu trop.
P-S : La devinette n° 51 est toujours d'actualité et un petit indice vous aidera je pense à trouver la bonne réponse qui, je vous l'accorde, n'est pas évidente.
Après 7 dates parisiennes (Bataclan et Zenith), Epernay et Amiens, Jean-Louis Aubert s'est posé pour une soirée à l'Elispace de Beauvais lors de son "Ideal tour". Bien que cela fasse 8 fois que je vois l'artiste (Printemps de Bourges, 3 Taratata, Cirque d'Amiens, Faïencerie de Creil, Fête de l'Huma), je vais tenter d'être objectif.
45 minutes avant le début du concert, on trouve 2 places assises (c'est qu'on se fait vieux avec Jean-François, on est de la génération de la fin Téléphone). Nous avons l'heureuse surprise de voir passer Aubert à nos côtés car il entre dans la salle par "nos" gradins. Il est encapuchoné, a un sourire jusqu'aux oreilles et propose, pour débuter, une chanson de l'album Idéal Standard en acoustique. Une fois sur scène, la salle est plongée dans une semi-obscurité pour que prennent place les musiciens et pour nous surprendre en jouant d'emblée un morceau de Téléphone : "La bombre humaine". Il ait des surprises plus désagréables quand même ! Aubert est entouré de 4 musiciens; son fidèle batteur (30 ans que ca dure quand même), Richard Kolinka, son guitariste, Tomas Semence et deux petits nouveaux : Viryane Say à la basse et Johan Dalgaard aux claviers. Eh eh une femme à la basse, ca rappelle vaguement quelque chose ca (l'esprit de Corinne Marienneau n'est pas loin même si Aubert semble quand même distant par rapport à cette petite nouvelle). Une des particularités du concert de Beauvais est la sciatique du batteur; Richard serre les dents, reste les épaules stables ce qui contraste avec ses habituelles lancées de baguettes. La rythmique néanmoins impéccable, accompagne le riche répertoire de Jean Louis Aubert. Ce dernier pioche dans tous ses albums et propose d'interessantes versions remaniées. C'est le cas notamment pour "Ce taxis là" qui reçoit une plage de clavier entêtante ainsi que le refrain du "Jumping Jack Flash" des Stones où Aubert se jaggerrise (C'est la chanson des grandes bouches se plait il à dire). "Attentat" qui se trouve sur l'album Bleu blanc vert (1989) a un gout particulier car elle est toujours tristement d'actualité. Il aime à rappeler, également, son attachement à la région car il a vécu, avec ses parents, à Senlis.
Aubert quitte la salle sur "Voilà c'est fini" à 23 h 10, après 2 rappels et 2 heure et demi de concert.
Bonne tournée Monsieur Aubert et chapeau bas.
P.S : Comme vous avez pu le remarquer depuis 2 ou 3 jours il y a de gros problèmes sur over-blog. La situation semble s'être rétablie mais de nombreux articles ont perdu leurs photos : arghhhhhh....Dans ma boite aux lettres j'ai vu que certains ont laissé des commentaires mais ces derniers n'apparaissent pas encore à l'écran. Alors patience...
J’inaugure la rubrique « Musique » de ce blog qui comprendra des critiques d’albums, des compte-rendus de concerts, des photos… Voici d’ailleurs le calendrier des concerts dans lesquels je devrais me rendre prochainement et donc autant d’articles susceptibles d’alimenter cette rubrique « Musique » : Jean-Louis Aubert à l’Elispace de Beauvais (merci Laure) le 23 mars ; Yoann Zotna (retenez bien son nom) chez lui à Moreuil, le 8 avril ; les Hurlements de Léo à l’Ouvre boite (Beauvais) le 6 mai et Cali à l’Elispace (Beauvais), le 19 mai, sous réserve. En attendant je pose une petite question qui permettra à chacun de mieux se connaître musicalement : Quels sont les 3 chansons qui vous font des frissons ou qui vous dressent les poils des bras ? Pas évident, n’est-ce pas ! Surtout que c’est très réducteur. Moi, il y a des dizaines de chansons qui me font cet effet mais voilà j’en ai retenu trois. - Jacques Brel : Amsterdam
- Les Ogres de Barback : Monsieur perd ses copains - Têtes Raides : Ginette Petite liste complémentaire : - Arno : Les yeux de ma mère - Noir Désir : Marlène - Bénabar : Le zoo de Vincennes - Dionysos : Neige - Miossec : Je m’en vais - (…)
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