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27 mars 2006 1 27 /03 /mars /2006 20:06

Après 7 dates parisiennes (Bataclan et Zenith), Epernay et Amiens, Jean-Louis Aubert s'est posé pour une soirée à l'Elispace de Beauvais lors de son "Ideal tour". Bien que cela fasse 8 fois que je vois l'artiste (Printemps de Bourges, 3 Taratata, Cirque d'Amiens, Faïencerie de Creil, Fête de l'Huma), je vais tenter d'être objectif.

 

45 minutes avant le début du concert, on trouve 2 places assises (c'est qu'on se fait vieux avec Jean-François, on est de la génération de la fin Téléphone). Nous avons l'heureuse surprise de voir passer Aubert à nos côtés car il entre dans la salle par "nos" gradins. Il est encapuchoné, a un sourire jusqu'aux oreilles et propose, pour débuter, une chanson de l'album Idéal Standard en acoustique. Une fois sur scène, la salle est plongée dans une semi-obscurité pour que prennent place les musiciens et pour nous surprendre en jouant d'emblée un morceau de Téléphone : "La bombre humaine". Il ait des surprises plus désagréables quand même !  Aubert est entouré de 4 musiciens; son fidèle batteur (30 ans que ca dure quand même), Richard Kolinka, son guitariste, Tomas Semence et deux petits nouveaux : Viryane Say à la basse et Johan Dalgaard aux claviers. Eh eh une femme à la basse, ca rappelle vaguement quelque chose ca (l'esprit de Corinne Marienneau n'est pas loin même si Aubert semble quand même distant par rapport à cette petite nouvelle). Une des particularités du concert de Beauvais est la sciatique du batteur; Richard serre les dents, reste les épaules stables ce qui contraste avec ses habituelles lancées de baguettes. La rythmique néanmoins impéccable, accompagne le riche répertoire de Jean Louis Aubert. Ce dernier pioche dans tous ses albums et propose d'interessantes versions remaniées. C'est le cas notamment pour "Ce taxis là" qui reçoit une plage de clavier entêtante ainsi que le refrain du "Jumping Jack Flash" des Stones où Aubert se jaggerrise (C'est la chanson des grandes bouches se plait il à dire). "Attentat" qui se trouve sur l'album Bleu blanc vert (1989) a un gout particulier car elle est toujours tristement d'actualité. Il aime à rappeler, également, son attachement à la région car il a vécu, avec ses parents, à Senlis.

 

Aubert quitte la salle sur "Voilà c'est fini" à 23 h 10, après 2 rappels et 2 heure et demi de concert.

 

Bonne tournée Monsieur Aubert et chapeau bas.

P.S : Comme vous avez pu le remarquer depuis 2 ou 3 jours il y a de gros problèmes sur over-blog. La situation semble s'être rétablie mais de nombreux articles ont perdu leurs photos : arghhhhhh....Dans ma boite aux lettres j'ai vu que certains ont laissé des commentaires mais ces derniers n'apparaissent pas  encore à l'écran. Alors patience...

 

 

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