Beauvais, Fête du quartier Argentine, le 30 août 2008
Loin d’être antipathiques, conformistes et bornés, les Blaireaux portent mal leur nom et ne méritent vraiment pas qu’on les interpelle dans la rue en beuglant : « Eh, t’es qu’un sale blaireau, toi ! ».
Pour en savoir plus, rejoignez viteleur terrieroù vous trouverez une belle bio ainsi que des infos concernant leurs albums, leurs concerts à venir et quelques chansons. J’ai un faible pour « Des moustaches à la Nietzsche » mais je ne vous en dis pas plus et je vous laisse écouter.
C’est un vrai groupe de scène et il faut pister leurs traces afin de découvrir leurs Parades prénuptiales (titre de leur dernier album)
C’est malheureusement ce que n’ont pas fait les Beauvaisiens ce samedi 30 août 2008 lors de la fête du quartier Argentine. Ce concert restera probablement un mauvais souvenir pour les six membres du groupe au vu du nombre de spectateurs…mais il demeurera un excellent moment pour moi. J’espère que cette ville ne sera pas rayée à jamais des prestations à venir car c’est la communication de la ville qui n’a pas été à la hauteur.
Protégeons les Blaireaux, qui savent à la fois donner la patate ("L’auberge du chat qui pète "; Les aventures du baron perché"…), faire travailler nos zygomatiques ("Autour du berceau", "Supplique de deux frères claustrophobes"…) , nous faire réfléchir sur le monde qui nous entoure ("Petit chef", "Balance l’info !"…) et donner quelques frissons ("Dans la maisons de Virginie"…).
Dans le petit village de Niou-Uhella, près de Lampaul se trouve le 1er écomusée de France qui fut ouvert en 1968 par le Parc naturel régional d'Armorique. C'est un habitat typiquement ouessantin des XVIIIe et XIXe. On y trouve deux maisons traditionnelles présentant le mobilier d'origine : lits clos, armoires, tables à bouts ronds... Tous ces meubles sont construits en bois d'épave peint (faute d'arbre sur l'île).
La presqu'ile de Crozon, avec ses différentes pointes, semble dessiner dans l'Océan la Croix d'Armorique. Aujourd'hui, direction l'ouest de la presqu'ile avec la pointe du Penhir mais viendront prochainement la pointe du Toulinguet (également à l'ouest), le cap de la Chèvre (sud) et la pointe des Espagnols (nord).
Au delà des falaises qui surplombent l'océan de 70 m, on trouve les fameux Tas de Pois (ar Berniou-Pez), trois rochers isolés.
Sur cette pointe, un monument à la gloire des Bretons des Forces françaises libre a été érigé. On peut y lire "La France a perdu une bataille mais la France n'a pas perdu la guerre dans l'univers"
Camaret-sur-Mer (Finistère), alignements de Lagatjar, le 28 juillet 2008
Le crave à bec rouge est un corvidé tout comme le corbeau, le geai ou la pie. J'ai pu, par chance, voir un couple à 6 h 30 du matin sur lesite mégalithique de Lagatjarà Camaret-sur-Mer. Cet oiseau est une espèce à surveiller en France et sa population est considérée comme vulnérable en Europe. On le rencontre sur les côtes bretonnes (iles comprises), les Pyrénées, les Alpes et le Massif central (région des Causses).
Lesite de la DIREN de Bretagne(Direction Régionale de l'Environnement) donne les précisions suivantes :"Après avoir connu un long déclin, la population semble s’être stabilisée autour de 30 couples depuis les années 1970. Cette espèce n’est plus présente que dans l’île de Groix, à BelleÎle, à Ouessant, au cap Sizun, dans la presqu’île de Crozon, et sur le littoral occidental du Léon."
La dernière photo n'est pas d'excellente qualité mais c'est la seule où l'on peut remarquer le rouge du bec et des pattes de ces oiseaux.
Situés entre Camaret et la pointe du Toulinguet, ces alignements ne peuvent laisser indifférents les amateurs de mégalithes. Contemporains de Carnac, les menhirs de Lagatjar auraient environ 4500 ans (- 2500 avant JC).
Le panneau, installé en 2006 par la ville de Camaret, devant le site, donne de précieuses informations. On y apprend qu'en 1776, il y avait un ensemble de 600 menhirs sur ce site. Le chiffre descend à une centaine en 1883 lors du classement du site "Monument Historique" par suite de destructions successives.
L'orientation des menhirs, suivant trois lignes qui se croisent, a longtemps été interprétée comme un observatoire astronomique.
En 1928, l'Administration des Beaux-Arts aidée par Le Conseil Général du Finistère, par la Société d'Archéologie du Finistère et par l'Institut Finistérien d'Etudes Préhistoriques, décida de relever les mégalithes encore présent sur le site.